Le 31 mai 2024, les élèves de 4ème4 du collège Ampère et les professeures engagées dans le projet Graines d’Ecolectures ont eu l’occasion de rencontrer Bérangère Portalier, l’autrice de Génération Puissante. L’article ci-dessous revient sur la rencontre d’une heure, menée dans le CDI de l’établissement, et sur l’échange de questions-réponses animé qui s’est tenu.
Résumé de la rencontre
“Ce livre a été écrit pour répondre à l’angoisse de son enfant devant les problèmes écologiques. Enfant, elle n’aurait jamais osé imaginer devenir autrice. L’écriture de ce livre lui a permis de résoudre des problèmes dans sa tête. Elle n’apprécie pas certaines choses entendues dans l’écologie, notamment sur internet, de la part de gens trop extrémistes. Elle considère que l’écologie est avant tout politique. Si chacun peut faire quelque chose, certains problèmes dépassent l’individu. Il faut savoir mettre le curseur au bon endroit
Comme beaucoup d’auteurs aujourd’hui, elle vit de plusieurs métiers, car il est difficile de n’être qu’auteur, on « écrit la nuit ». Il est donc long d’écrire un livre ! Génération puissante a pris 6 mois. Elle est devenue autrice en 2016 avec un livre sur l’éducation à la sexualité.
Le plus important, plus que des livres comme source d’inspiration, c’est de très bien vérifier ses sources. Elle a surtout travaillé sur des rapports.
Son angoisse est de ne plus pouvoir voyager. Son « moi je » préféré est celui sur le voyage en péniche le long du Danube.
Quel espoir forme-t-elle pour la génération puissante ? qu’elle aille bien tout en étant bien formée.
Le livre est un album car c’est une proposition de l’éditrice. Elle a écrit le texte, puis l’illustrateur a travaillé. Il a alors fallu reprendre le texte pour couper des passages.
Son inspiration vient de la vie.
Son livre préféré est Les lettres persanes.
Elle a été journaliste, ce qui lui a appris la responsabilité de la prise de parole dans l’espace public. Maintenant elle travaille dans une ONG « Solidarité internationale » qui travaille sur de l’humanitaire d’urgence dans 25 pays. Cette ONG travaille beaucoup sur les problématiques de l’eau. Les ONG ont besoin de « négocier les accès » auprès des personnalités locales et doivent rester neutres.
Pour un jeune aujourd’hui, le plus important est de s’instruire et de s’intéresser. Il faut se préparer à voter, pour cela il faut se former !”
Bravo aux enseignantes pour l’accueil de la rencontre et aux élèves pour leur travail de préparation en amont!
Pour en savoir plus:
Les rencontres avec les auteur.rice.s
La cérémonie de clôture du projet Graines d’Ecolectures 23-24