Dernier avertissement. Jean-Christophe Tixier, Éditions Rageot, 2025.
Permafrost / Fonte des glaces / Réchauffement climatique / Épidémie / Art
Résumé de l’éditeur: Sibérie. Les habitants de Kemokhobinsk sont victimes d’un virus inconnu, issu de la fonte du permafrost qui libère des bactéries et des toxines emprisonnées il y a des milliers d’années. Paris. Peintre engagé, résolu à faire de son œuvre un cri écologique, Léo s’est associé à sa compagne Marie, épidémiologiste, pour sa nouvelle performance : Dernier avertissement, une œuvre qui emprisonne du permafrost. Malgré toutes leurs précautions, le tableau se fissure. Léo ressent des symptômes inquiétants. Inquiet, il décide d’annuler le vernissage de son exposition dont Dernier avertissement devait être le phénomène. Mais sa galeriste, obsédée par sa cote artistique et financière, s’y oppose. Elle lui envoie ses hommes de main. S’ensuit une course-poursuite haletante tandis que dans la galerie, les peintures sont accrochées….
L’auteur

© Samuel Kirszenbaum
Jean-Christophe Tixier
Jean-Christophe Tixier a enseigné l’économie dans un lycée pendant 20 ans. Un poste à temps partiel qui lui a permis de mener maintes autres activités en parallèle. Il a quitté l’enseignement en 2010. Il est l’auteur d’une trentaine de romans, dans des genres et pour des âges différents, pour la jeunesse et les adultes. Il est aussi l’auteur de nouvelles, de BD et de fictions radiophoniques qui ont été diffusées sur France-Inter, et travaille aussi à l’écriture de scénarios. Désormais, il vit dans le sud-ouest.
Pour aller plus loin
Mais qu’est-ce que le permafrost, au juste ? Dans cette vidéo de 6 minutes, Le Monde explique, à hauteur d’ado, ce qu’est le permafrost et les différentes conséquences de sa fonte :
L’Art et l’expression artistique sous toutes ses formes (musique, écriture, danse, peinture, photographie) a souvent été un moyen pour les artistes d’exprimer leurs révoltes et leurs engagements. À travers leurs productions artistiques, ils tentent de sensibiliser leur public à certaines causes et ainsi influencer l’opinion publique.
Par exemple, en 2008, le graffeur Banksy a graffé en lettres capitales rouges : « I don’t believe in global warming », sur un mur du Regent’s Canal à Londres. Cette œuvre, à moitié submergée par l’eau, est la réponse de l’artiste de rue au sommet des Nations Unies sur le climat à Copenhague (2009) où des pays comme les États-Unis, la Chine et le Brésil ne se sont pas engagés à prendre des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. Avec son sarcasme légendaire, Banksy a ainsi réagi à l’absurdité de la négation des enjeux environnementaux de la part des grandes puissances mondiales. 
Les ressources de la Maison de l’Environnement
Sur ce sujet, voici les ressources que vous pouvez trouver à la médiathèque de la Maison de l’Environnement pour approfondir le sujet avec vos élèves et les investir :
- 8848 mètres, Silène Edgar
Dans cette bande dessinée, Mallory, 15 ans, jeune alpiniste française, s’apprête à gravir le sommet de l’Everest avec son père, son pilier et modèle. Cet exploit unique, réalisé dans des conditions extrêmes, lui ouvre les yeux sur la pollution, la fonte des glaces, les dangers d’un tel effort pour l’organisme mais aussi la pensée bouddhiste et l’importance de faire entendre sa voix d’adulte en devenir. ©Electre 2023
- Rescue Polar Bears, Huang Yiming et Jog Kung
Ce jeu coopératif entraine les joueurs, membres d’une expédition scientifique, au Pôle Nord où les icebergs sont menacés par le réchauffement climatique et avec eux, les ours polaires. Les joueurs doivent à la fois collecter des données sur le changement climatique afin de convaincre les politiciens de la gravité de la situation, mais aussi sauver les ours polaires de la noyade. Un jeu idéal pour s’amuser tout en se sensibilisant aux conséquences du réchauffement climatique mais aussi à la méthode scientifique permettant l’étude des phénomènes écologiques (et lutter contre la désinformation et le scepticisme vis-à-vis de la Science) !

Résumé de l’éditeur : Âgée de 18 ans à peine, Elen est en errance. Ses idées sombres la mènent vers la falaise et à travers les bois, jusqu’à la ferme du Paon. Là, elle rencontre Julien Vauquier, qui la recueille et l’initie aux travaux de la ferme. Julien n’est pas un paysan comme les autres : ses vaches s’appellent George Sand ou Rosa Bonheur, son cheval Nietzsche, son chien Mychkine, en référence à Dostoïevski. En reprenant la ferme de son grand-père, il maintient la tradition d’une agriculture respectueuse de l’animal et du rythme de la nature, tout en menant une vie animée par l’art, l’entraide et la lutte contre l’agro-industrie. Elen s’éveille à une autre manière de vivre, au milieu des vaches et des livres. Jusqu’au jour où la réalité rattrape leur petit coin de paradis…
Résumé de l’éditeur: Peut-on vraiment se satisfaire de petits gestes, d’avions vert et de suppression des touillettes en plastiques ? 
Résumé de l’éditeur: Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu’ils ont fui Tomioka après l’accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâchan décède, Osamu ne peut se résoudre à l’enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa sœur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l’autel familial, au cœur de la zone interdite.

Résumé de l’éditeur: Un jeune loup perd sa mère, dominante de la meute, tuée par un humain. De vives tensions se créent aussitôt dans le clan et poussent l’animal à partir. Mais survivre seul, sans famille, est bien difficile : sans protection, sans confort, sans aide pour chasser… Parviendra-t-il à dénicher un nouveau territoire sur lequel s’installer ?