Rencontre avec l’autrice Claire Lecoeuvre en visioconférence (collège Laurent Mourguet)

Lundi 22 mai dernier, les élèves de 3°1 du collège Laurent Mourguet ont rencontré l’autrice Claire Lecoeuvre pour son ouvrage Les pieds dans la terre : cinq histoires de paysans.

Découvrez juste ici leur retour et leurs impressions sur cette rencontre (voir sur le blog du collège)

 

 

 

“Grâce à La Maison de l’environnement, la classe de 3eme1 a pu rencontrer l’autrice Claire Lecœuvre et échanger avec elle en visio. Dans le cadre du projet Graines d’Écolectures, les élèves avaient découvert l’un de ses derniers albums, Les pieds dans la terre, relatant l’évolution de la vie de cinq familles de paysans sur trois ou quatre générations.

Claire Lecœuvre nous a expliqué ce qui l’avait conduite, après des études de biologie et de journalisme, à écrire des albums sur des sujets considérés comme tabous : les règles, la mort, la vie paysanne… Elle nous a aussi expliqué comment s’organisait la création d’un livre, tant du point de vue de sa fabrication que de la répartition des gains générés par sa publication : seulement 4% pour l’auteur, et la plus grosse part pour le transporteur !
Les élèves ont également pu poser leurs questions et apprendre que Claire Lecœuvre aurait aussi pu être éthologue, maraîchère, boulangère ou menuisière, et qu’elle est une inconditionnelle de la Lyonnaise Virginie Despentes.
Cette rencontre nous a permis une nouvelle fois de réfléchir aux enjeux écologiques auxquels nous sommes tous confrontés, avec un échange autour de la dépendance économique des paysans, par le biais des graines hybrides, ou des machines agricoles électroniques, et les initiatives associatives telles que L’Atelier paysan, visant à libérer le monde paysan de la main mise de gros groupes industriels à but très lucratif ! Il a aussi été question, entre autre, de l’observation de l’évolution des parcelles qui a conduit au projet de l’album Les pieds dans la terre.

Merci à Claire Lecœuvre, et à Capucine et Vanessa de La Maison de l’Environnement, pour cette rencontre qui résonne encore du rire clair de l’autrice.”

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